Particularités

Ce qui nous différencie :


Nous travaillons avec deux espèces d’abeilles


  • Les ruches situées en plaine sont majoritairement peuplées d’abeilles de race Apis Mellifera Buckfast dite abeille jaune

 

  • Pour les ruches plus en altitude, nous privilégions l’Apis Mellifera Mellifera, dite l’abeille noire

 

Si il est évident que la « Buckfast » est plus douce et produit beaucoup plus, l’expérience montre que l’abeille noire est plus rustique, gère mieux ses réserves pour l’hiver… et a un tempérament bien trempé.


Nous n’achetons jamais de cire


La cire ou plutôt les plaques de cire sont utilisées dans le corps de la ruche pour le renouvellement mais surtout dans les hausses pour la production.

La plupart des apiculteurs achètent ou échangent leur cire.

Mais… tous les ciriers admettent que les cires du commerce sont pratiquement toute contaminées par les traitements donnés aux abeilles et quelques autres polluants venant de l’extérieur de la ruche.

Nous récupérons les opercules (lors de la récolte), qui sont des bouchons de cire sécrétés par les abeilles (glandes cirières) pour ensuite les faire transformer par un prestataire. Ainsi nous savons que nos cires sont sans polluant.


Une lutte contre le Varroa en utilisant le moins de médicaments possible


Le varroa est actuellement le principal ennemi des abeilles. Il s’agit d’un acarien parasite qui affaiblit les abeilles jusqu’à les empêcher de gérer convenablement la colonie. Les parasites pondent préférentiellement leurs œufs sur le couvain de mâles.

La majorité des apiculteurs (bien que les pratiques évoluent), traitent leurs colonies en insérant dans les ruches des médicaments deux fois par an.

Nous fonctionnons différemment, nous intervenons plus souvent mais en utilisant deux fois moins de médicaments.

Au printemps, nous utilisons une méthode zootechnique qui consiste à retirer 3 fois de suite le couvain de mâle de manière à faire chuter le nombre de varroas dans la ruche.

A la fin de l’été, après la récolte, nous posons des lanières de médicament dans les ruches pendant 12 semaines.

Dans l’hiver, nous pulvérisons sur les abeilles de l’acide oxalique (produit naturel).

Cette méthode nous a permis ces dernières années de limiter grandement les pertes hivernales.


Respect du calendrier lunaire


Comme pour les jardiniers, les menuisiers, bucherons…, nous prenons en compte le cycle lunaire pour planifier nos interventions. L’idée est de limiter la désorganisation de la ruche lors de nos visites.

Nous nous interdisons toutes interventions sur les ruches les jours de nœuds lunaires, d’apogée et de périgée.

De la même manière, nous évitons les interventions en période « feuilles » du même calendrier.


Du sirop sélectionné et du candi fait maison


En fin de saison, il convient souvent d’aider les abeilles à se constituer un stock de nourriture pour l’hiver. Pour ce faire, alors que la récolte est terminée, nous distribuons du sirop aux abeilles. Nous avons sélectionné un sirop très riche en fructose de manière à ce qu’il se rapproche chimiquement du nectar des fleurs et de ce fait soit plus facilement assimilable par les abeilles.

Le candi est une pate à base de sucre que l’on propose aux abeilles pendant la saison hivernale de manière à pallier d’éventuelles problèmes de stock de nourriture. Nous n’achetons pas de candi mais le produisons de manière à maitriser les ingrédients. Notre candi est réalisé sur une base de sucre brun bio auquel on ajoute du miel, des huiles essentielles…

L’idée est de maitriser la qualité des produits qui entrent dans la ruche.

 

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